Pour chaque projet, la société Solmentoit - Sol Menuiserie Toiture - part d’une feuille blanche afin d'aboutir à du sur-mesure.
Le printemps paraît encore loin, il est pourtant déjà temps de se projeter. Notamment si vous souhaitez profiter de votre terrasse aux beaux jours. C’est l’une des activités de Maxime Joubert depuis la création de son entreprise en juin 2019. « Certaines personnes sont surprises qu’un charpentier-couvreur aménage des terrasses, mais cela reste de l’ossature bois. Le nom de ma société, Solmentoit, signifie d’ailleurs Sol Menuiserie Toiture », rappelle-t-il.
Cet artisan apprécie particulièrement ce type de chantier qui apporte une vraie plus-value visuelle à un extérieur, à l’image du contour de spa avec éclairage intégré qu’il a récemment réalisé : « Personnellement, j’ai une préférence pour l’aspect naturel et je trouve magnifique de mêler l’eau et le bois. »
Sur chaque projet, Maxime part d’une feuille blanche pour aboutir à du sur-mesure. « J’utilise des lames d’IPE. Ce bois exotique est un matériau noble, le plus costaud pour l’extérieur car très résistant à l’humidité et aux rayures, mais aussi très simple d’entretien puisqu’un passage de saturateur une fois par an suffit », détaille-t-il. À l’avenir, l’entrepreneur envisage de proposer à sa clientèle des terrasses en pin ou en mélèze, plus accessibles financièrement.
Solmentoit intervient dans d’autres domaines. Il y a la partie menuiserie en hauteur avec notamment l’habillage de sous-toiture en lambris et bandeaux PVC, aluminium et bois. Le solivage, ensuite, technique de poutres traversantes utilisée notamment pour créer dans les garages des espaces de rangement en hauteur sur le modèle des mezzanines. La toiture, enfin, avec couverture, zinguerie et création/remplacement de fenêtres de toit Vélux.
Patience et minutie
Maxime Joubert opère principalement sur la plaine du Forez, mais se rend parfois dans les départements voisins pour satisfaire certaines demandes. Les sollicitations dont il fait l’objet sont régulièrement le fruit du bouche-à-oreille. « C’est encourageant et rassurant, cela montre que je travaille bien », estime le néo-trentenaire, dont les mots clés dans l’exercice de son travail sont patience et minutie. « On me dit parfois que je suis maniaque car je scrute le moindre défaut pour y remédier », ajoute-t-il en riant.
Alors qu’il achève sa troisième année à son compte, l’artisan ne regrette aucunement son choix : « J’ai davantage de responsabilités qu’en tant que salarié, mais ce n’est pas plus complexe. Cela fait partie du jeu et s’apprend. »
Franck Talluto
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Montrond-les-Bains