Venu au carrelage par un artisan avec qui il faisait du vélo, Loïc Dalbègue trace aujourd'hui sa route à bord d'un utilitaire floqué d'une photo de Steve McQueen qui témoigne de sa passion pour l'automobile.
Voici presque 30 ans que Loïc Dalbègue a créé sa propre entreprise de carreleur. C’était en 1995. S’il lui reste quelques années devant lui avant de raccrocher, ce sympathique artisan a tenu à rendre hommage à Couleur Forez mag. « Ce magazine m’a permis de me développer et de pouvoir sélectionner une bonne partie de mes clients depuis 20 ans, qui sont presque tous devenus des copains. Ce rapport de fidélité avec Couleur Forez, je le revendique et le retrouve dans mon travail, avec mes clients », insiste Loïc.
Si vous le croisez sur les routes de la Loire, vous ne pouvez pas le rater. Loïc a en effet fait le choix d’incruster sur son camion une photo en noir et blanc du mythique acteur américain Steve McQueen, dont il partage l’amour pour le sport automobile. Son nouveau Renault Master noir metal a remplacé l’orange, mais McQueen a résisté à ce changement de véhicule, son “bureau”, toujours soigneusement nettoyé lorsque ce professionnel arrive sur un chantier.
Le devoir du travail bien fait
Car l’homme a le devoir du travail bien fait depuis ses 15 ans, quand il a épousé cette carrière, grâce à un artisan de Valeille, Christian Notin, avec qui il faisait du vélo. « C’est un homme que j’aimais bien. S’il avait été chaudronnier, j’aurais peut-être exercé ce métier », sourit Loïc Dalbègue, pour qui la relation humaine est prépondérante. Il accorde d’ailleurs beaucoup d’intérêt à l’écoute de ses clients : « J’apporte mes conseils techniques et visuels pour qu’ils visualisent bien le rendu. J’ai un devoir de conseil, étant responsable de ce que je pose. Je pars du principe que si je ne suis pas satisfait de mon travail, les clients ne le seront pas non plus. »
Il les accompagne d’ailleurs toujours chez les fournisseurs, parfois même à plusieurs reprises, pour choisir ensemble le modèle de carrelage qu’il posera. « Quand je vais chez quelqu’un, je ne m’éparpille pas sur d’autres chantiers. Tout est calé et planifié à l’avance », précise celui qui, dans sa jeunesse, a énormément voyagé à travers la France avant de revenir à Balbigny, dans sa Loire natale.
Il est ainsi intervenu de 1988 à 1995 sur la construction de salles de bains dans un des hôtels d’Eurodisney, a carrelé le métro de Toulouse, œuvré à l’Institut du monde arabe à Paris et même participé à la réfection de la mosaïque de l’Opéra Garnier. Loïc Dalbègue a aussi œuvré dans des maisons d’exception, notamment pour le roi du Maroc ou le sultan d’Oman. Pas de quoi fanfaronner pour autant, ce n’est pas le genre de la maison. Aux yeux de Loïc Dalbègue, chaque chantier aura toujours la même importance.
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Balbigny, 809 chemin de Chassagny