
Si la majorité des Français se prépare à passer les fêtes de fin d’année en famille, d’autres feront différemment, par choix ou non. Faute de travail, de temps, de distance ou d’envie, les scénarios sont légion. En voici cinq.
1. C’est Noël, mais je travaille !
Inventoriste, préparateur de commandes, serveur, vendeur d’appoint… Pour certains, la fin d’année est synonyme de missions bien rémunérées ou de renfort tout aussi bien valorisé. Vous n’avez rien contre Noël, mais l’argument pécunier est loin d’être négligeable. L’offre est bel et bien là, quitte à sacrifier votre fête en famille cette année.
2. C’est Noël, mais ma famille habite loin !
Vous habitez dans le Forez, tandis que votre famille, elle, vit dans le Nord de la France ou à l’étranger. Vous n’avez pu négocier que quelques jours de congés avec votre employeur, dont la moitié du temps se passera très probablement sur la route. Vous avez alors pensé au train ou à l’avion. Problème, l’oncle chez qui tout le monde soit se réunir habite bien loin – a minima 1h30, voire 2 heures – du moindre aéroport. Aussi, vous connaissez la cohue dans les gares en ce jour si spécial, avec tous les éventuels retards et autres aléas pour vous y risquer. Alors, cette année, exceptionnellement, vous faites l’impasse sur le déplacement : un coup de fil ou une visio avant, pendant ou après le repas avec vos proches, et une importante dose de stress et de fatigue épargnée.
3. C’est Noël, mais je suis végétarien !
Soit votre famille a intégré vos convictions végétariennes et les respecte, soit vous appréhendez systématiquement ce moment à l’heure de la retrouver, entre les remarques classiques du genre « Ça t’est passé ? » ou « T’as pas envie de manger de la vraie nourriture ? », etc. Dans le premier cas, nul besoin de s’y attarder, vous êtes au bon endroit, d’autant qu’il existe de nombreuses variantes pour passer un bon repas de Noël végétal (terrine de foie gras végétal, potimarron farci aux châtaignes, buche végan façon tiramisu, etc.). Dans le second en revanche, vous devez encore une fois vous débrouiller et prendre votre mal en patience. Triste pour un jour de fête.
4. C’est Noël, mais je préfère me consacrer à des actions humanitaires
Noël est une fête qui compte pour vous, mais vous êtes tout autant sensible à ceux qui ne peuvent pas la célébrer dignement. Alors, un an sur deux le soir du réveillon, vous souhaitez vous mobiliser bénévolement. Cela tombe bien, les options – à l’image des organismes – sont multiples : servir des repas aux sans-abris, tenir compagnie aux seniors dans les maisons de retraite, etc. La magie de Noël se mesure aussi dans la solidarité.
5. C’est Noël, mais je n’aime pas Noël !
Dur de faire abstraction de Noël en plein mois de décembre. Entre les décorations omniprésentes, les musiques entêtantes (coucou Mariah Carey), les offres promotionnelles dans les magasins et le casse-tête des achats de cadeaux, c’est chaque année le même refrain. Alors cette fois, c’est la bonne, vous osez : ce sera un Noël sans l’ambiance de Noël, un repas tout bonnement classique, sans aucune décoration apparente, suivi d’un bon film choisi par vos soins et non un téléfilm vu et revu maintes fois.
Axel Poulain