« Tokyo Vice », plongée fascinante au cœur des Yakuzas

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« Tokyo Vice », plongée fascinante au cœur des Yakuzas

Ce n’est pas le nom le plus ronflant des séries diffusées ces dernières années. Pourtant, Tokyo Vice mérite grandement qu’on lui accorde un peu de temps, surtout qu’elle ne compte “que” deux saisons. Cette fiction de 18 épisodes à voir sur MyCanal est inspirée du livre autobiographique éponyme de Jake Adelstein, premier journaliste occidental à travailler pour le Yomiuri Shinbun, quotidien japonais le plus lu. Membre de l’équipe en charge des faits divers, l’Américain originaire du Missouri (qu’Ansel Elgort incarne brillamment) va notamment se spécialiser dans la couverture des affaires liées aux Yakuzas.

Dans la première saison, Tokyo Vice plante le décor des relations entre ces organisations criminelles, la police et les médias. Le tempo est assez lent, mais une mise en scène très travaillée invite à se plonger dans l’atmosphère – nocturne, notamment – du Japon et à s’imprégner de sa culture. Le tempo s’accélère nettement dans la deuxième, palpitante, avec une enquête sur des vols de motos et la prise de pouvoir d’un chef de  clan. Épaulé par ses collègues, Jake Adelstein va croiser la route de l’inspecteur Hiroto Katagiri et d’Akiro Sato, yakuza montant plein d’ambivalences. Trois excellents personnages féminins sont également de la partie : Emi Maruyama, la supérieure du journaliste ; l’Américaine Samantha, une hôtesse ; Misaki, ex-mannequin et maîtresse d’un des mafieux.

Franck Talluto

Tokyo Vice, 18 épisodes à voir sur MyCanal

La bande annonce