Retrouvez notre nouveau rendez-vous sur la thématique du sport-santé avec Yoann Jousse, de CrossFit Ségusiave.
Être en bonne santé durablement repose sur plusieurs facteurs, dont une activité physique régulière et une bonne hygiène de vie. Larousse définit la prophylaxie comme « l’ensemble de moyens médicaux mis en œuvre pour empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies ». Il existe trois degrés de prévention, correspondant à leur niveau d’avancement : primaire, en amont ; secondaire, à un stade précoce de la pathologie ; tertiaire, pour agir sur les complications et les risques de récidive.
Faire du sport contribue justement à la prévention primaire, laquelle permet d’éviter 80 % des affections de longue durée. Quand la maladie arrive – ou pour la rééducation après une blessure –, on passe à la prévention secondaire. Le corps médical intervient, établit un diagnostic et prescrit le traitement qui va aider à aller mieux. Dans le cadre de la prévention tertiaire, la reprise d’une activité physique prolongera les bienfaits de la prévention secondaire et/ou réduira les risques de rechute. Après avoir consulté un spécialiste, le “vrai” sport-santé entre en jeu sur prescription médicale avec l’objectif de (ré)armer le corps en conséquence et selon le profil du patient.
Sans dramatiser, ce n’est pas parce qu’on est en pleine forme qu’il ne faut pas anticiper : même en pratiquant régulièrement une activité physique, on met en danger son corps si on fume, si on boit, si on s’alimente mal et si on exerce un métier sédentaire. Il ne faut donc pas attendre d’être malade pour mettre des choses en place. De façon générale, n’importe quel sport est bon s’il est adapté : par exemple, un adulte obèse ne doit pas et ne peut pas faire les mêmes efforts qu’un enfant svelte. N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant si vous souhaitez être conseillé.
Yoann Jousse
CrossFit Ségusiave
06.64.81.19.65