Irène Breuil
« Si ça ne tenait qu’à moi, je serais souvent en pantalon et en baskets »
Irène Breuil, gérante de Kodev et Ibresens, présidente de la délégation de Saint-Etienne de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne et présidente du réseau Femmes Chefs d’Entreprises (FCE) Saint-Etienne Loire, se prête à son tour à l'interview Pile ou Face. Second degré exigé !
Couche-tôt ou couche-tard ?
J’ai besoin de mes sept heures minimum de sommeil la semaine et je veille à m’y tenir car je me dois d’être la plus opérationnelle possible la journée. En revanche, je suis plutôt couche-tard le week-end pour profiter des bons moments.
Thé ou café ?
Il y a un peu moins d’un an, j’ai complètement arrêté le café pour le thé vert. A l’époque, je n’étais pas très en forme et j’avais consulté quelqu’un qui m’avait dit que le café ne me convenait pas, que je devais passer au thé vert. Le problème, c’est que je détestais le thé (rires). Aujourd’hui, je me demande comment j’ai fait pour boire du café, je ne peux plus le voir !
Sucré ou salé ?
Entre les deux, mon cœur balance. Je suis plutôt salé, mais il est impossible de terminer un repas sans sucré, d’autant que j’aime faire de la pâtisserie.
Vin blanc ou rouge ?
Définitivement vin rouge. Je ne bois pas de blanc, sauf s’il a des bulles et s’appelle champagne (rires). J’ai une préférence pour les vins de la vallée du Rhône, comme le côte-rôtie.
Musée ou shopping ?
Plutôt shopping au quotidien, mais j’aime bien les musées quand je suis en déplacement ou en vacances.
« Dans ma famille, on est très jeux de cartes »
Jeu de société ou jeu vidéo ?
Dans ma famille, on est très jeux de cartes, comme le rami, et on joue de plus en plus à des jeux de société. Nous en avons ressorti certains des placards (Monopoly, Scrabble, Trivial Pursuit), il y a aussi les petits chevaux, le jeu de l’oie et on en a ajouté d’autres plus au goût du jour, comme Codenames. Je trouve cette activité très intéressante car elle permet de réunir les générations. Le retour en force des jeux de société depuis un an et le confinement est une très bonne chose, qui perdurera je l’espère.
Mac ou PC ?
PC, depuis toujours. Comme il paraît qu’après avoir goûté au Mac on n’a plus envie de revenir en arrière, je fais le choix de ne pas essayer (rires). Je n’ai pas envie de changer.
Appel ou SMS ?
Tout dépend du message à faire passer. Comme j’ai énormément d’appels dans ma journée, je privilégie le SMS pour les choses que l’on peut régler rapidement. Mais il ne faut pas toujours céder à cette facilité.
Mer ou montagne ?
C’est en fonction de la saison, je fonctionne un peu à contresens de la majorité des personnes. J’aime beaucoup marcher sur les hauts sommets l’été et me faire une petite escapade au soleil l’hiver, quand le ciel est gris chez nous. Il faudra faire sans cette année avec la crise de Covid-19.
« Je suis passionnée, j’adore les moteurs “sympathiques”, les sportives »
Jupe ou pantalon ?
Si ça ne tenait qu’à moi, je serais souvent en pantalon et en baskets (rires). Mes choix vestimentaires sont guidés par mon activité professionnelle. J’ai toujours été très pantalon, avec un style sport chic, mais je porte aussi des robes quand je dois être en représentation dans des activités institutionnelles, c’est important.
Tatouage ou piercing ?
Je respecte et j’arrive à trouver jolis certains tatouages de petite taille, bien placés, bien réalisés, mais ni l’un ni l’autre ne m’attire. Peut-être aussi parce que j’ai peur que ça fasse mal (rires).
Voiture ou transport en commun ?
Définitivement voiture ! J’aime aussi beaucoup le vélo, mais je suis passionnée, j’adore les moteurs “sympathiques”, les sportives.
« Prise de risque, sans hésitation ! Je m’ennuie très rapidement »
Salarié·e ou travailleur indépendant ?
Travailleur indépendant. Au fil des années, j’ai appris à me connaître. Mes années de salariat ne m’ont pas déplu, elles m’ont même permis de beaucoup apprendre, mais je suis quelqu’un d’indépendant, qui aime manager, être dans l’action, donc le statut d’indépendant convient beaucoup plus à mon tempérament.
Zoom ou Skype ?
Je n’apprécie pas beaucoup Skype, que j’avais testé par le passé. Depuis un an, j’ai dû développer la visioconférence, que je n’utilisais pas beaucoup jusque-là, et j’ai constaté que Zoom était plus fonctionnel. Il faut reconnaître que ce mode de communication se prête très bien à certains sujets ou permet d’éviter certains déplacements non indispensables. Malgré tout, je privilégierai toujours la relation humaine, j’aime trop discuter (rires).
Confort ou Prise de risque ?
Prise de risque, sans hésitation ! Je m’ennuie très rapidement, même en vieillissant. Bien entendu, la prise de risque est toujours calculée en tant que cheffe d’entreprise. Dans cette situation où l’activité économique est compliquée, j’ai quand même choisi de prendre des risques ces derniers mois en investissant dans de nouvelles machines, avec l’embauche de collaborateurs et en réfléchissant à de nouveaux développements.
« J’appelle mes salarié·e·s des intrapreneurs, ils sont acteurs et actrices de leur entreprise »
Astérix ou Obélix ?
Je vais piocher chez chacun. Obélix est sympathique et j’apprécie son côté bon vivant. Par contre, son hygiène de vie ne me correspondrait pas, je me dois d’être un minimum en forme et dynamique (rires). Si je n’aime pas toutes ses facettes, le tempérament de chef de meute d’Astérix me plaît bien.
Plaine du Forez ou monts du Forez ?
J’habite dans la plaine, mais il passe rarement une semaine sans que j’aille marcher dans les monts du Forez. J’ai toujours l’impression d’y découvrir de nouvelles vues, de nouveaux paysages. Je ne m’en lasse pas, on a vraiment une belle région, on y est bien.
Action ou vérité ?
Je préfère l’action aux grands discours, mais les deux ne sont pas incompatibles. Toujours privilégier la vérité me semble essentiel. Dans mes entreprises, j’essaie d’ailleurs d’être la plus transparente possible, mes équipes le savent et me font confiance. Peut-on tout dire ? Il peut être compliqué d’expliquer un bilan en détail à un salarié car il ne comprendrait pas forcément tout, mais informer sur ce qui le concerne est important. J’appelle mes salarié·e·s des intrapreneurs, ils sont acteurs et actrices de leur entreprise et c’est bien qu’ils sachent quand ça va bien ou mal.
Propos recueillis par Franck Talluto