La 18e édition du Foreztival aura lieu du 2 au 4 août à Trelins. Laure Pardon, directrice de l’association qui l’organise, s’est prêtée au jeu de l’interview Pile ou face, entre second degré et autodérision.
Couche-tôt ou couche-tard ?
Couche-tard, clairement, et tant mieux parce qu’on fait plus souvent des concerts le soir que tôt le matin. Je ne vais pas vous mentir, ça m’arrange.
Vin blanc ou vin rouge ?
Vin rouge, sans aucun doute, et côtes-du-forez bien évidemment.
Fromage ou dessert ?
Fromage, depuis toute petite, et fourme de Montbrison. On ne refait pas une forézienne, c’est aussi simple que cela.
Thé ou café ?
Ah, café, au moins une dizaine par jour ! Le thé, c’est uniquement quand je suis malade.
Musée ou shopping ?
Musée, même si je n’y vais pas si souvent que cela, malheureusement. Je fais du shopping de temps en temps, mais ce ne sera jamais une passion pour moi (rires).
Livre ou cinéma ?
Aller au cinéma est toujours agréable, mais il faut prendre le temps. Alors que le livre, on est chez soi ou on l’a dans son sac. C’est une vraie passion. J’ai beaucoup aimé Le Soleil des Scorta, de Laurent Gaudé, un très, très beau livre. On se sent en Italie, on a chaud, on est bien. Je le conseille, surtout en hiver.
Jeux de société ou jeux vidéo ?
Je suis issue d’une famille de trois filles, alors on n’avait pas tout cela (les jeux vidéo, NDLR) à la maison, ma fille non plus… Par contre, j’adore les jeux de société et faire une petite partie les soirs. J’ai un faible pour la belote depuis toute petite, c’est sympa, on joue à quatre avec des copains en fin de soirée ou en famille les soirs.
Appels ou SMS ?
Appel ! Là, il y a conflit de générations : je travaille avec plein de personnes plus jeunes que moi et qui envoient des vocaux, mais je ne comprends pas ce genre de choses... Mon téléphone, je ne m’en sépare jamais. Dès que j’ai un problème, j’appelle, j’ai besoin d’avoir la réponse immédiatement.
Facebook ou Instagram ?
Je suis de la vieille école... J’ai un compte Instagram pour voir ce qu’il s’y passe pour le Foreztival, mais je sais à peine l’ouvrir. Le traditionnel Facebook est le seul réseau social que j’utilise.
Mer ou montagne ?
Je n’aime pas trop la montagne. La neige et moi… Plutôt la mer, donc, c’est beau, c’est agréable, mais il ne faut pas qu’il y ait grand monde. Je suis plutôt forézienne en fait, je crois que c’est ça la bonne réponse !
Plaine du Forez ou monts du Forez ?
La bordure de la plaine, Montbrison, Trelins, je pense qu’on est en plein milieu, sur la plaine et à proximité des montagnes. Je crois qu’il est là, ce vrai territoire que j’aime. Match nul, on a besoin des deux et ils vont bien ensemble.
Robe ou pantalon ?
Les deux. Tout dépend de l’humeur, du temps de préparation et si on a encore des collants qui ne sont pas filés dans le dressing, ce qui est loin d’être simple…
Rock ou rap ?
J’étais très rock jusqu’à 20, 25, voire même 30 ans. Grâce au Foreztival, qui m’a fait découvrir plein de choses musicalement, je deviens beaucoup plus rap. Accueillir Damso, c’était vraiment fou ! Par contre, on n’aura jamais Lorenzo. Il devait venir en 2020 (édition annulée en raison de la crise sanitaire, NDLR) et a arrêté sa carrière depuis. C’est une très, très grande tristesse pour moi. L’un de mes plus gros regrets.
Sacoche ou sac à dos ?
Complètement banane ! Je n’ai qu’un sac à dos, que je sors uniquement pour le Foreztival, et ça fait huit ans que j’ai découvert les bananes, peut-être même avant qu’elles redeviennent à la mode. Depuis, je ne les lâche plus !
Scène ou fosse ?
Scène, je suis trop vieille pour être dans la fosse maintenant, ça bouge trop. Et puis je crois que quand on organise des concerts, on apprécie moins d’être du côté spectateur, on a du mal à profiter. Les vivre de derrière, c’est très différent et je crois que c’est ce que j’aime aujourd’hui.
Astérix ou Obélix ?
Compliquée comme question. Astérix se fatigue trop, ça ne va pas du tout. Obélix, il ne fait que manger et j’adore. On est autour d’une table, on attend le repas… Donc complètement Obélix. Il est beaucoup plus sympa. J’adorerais boire l’apéro avec lui.
Action ou vérité ?
Action, toujours (rires). Mais vous n’allez pas m’en demander une après ? Parce que si je dois courir à cloche-pied autour de la table, ça va être pénible (rires). Plus sérieusement, action, on en a besoin, il faut faire, bouger, avancer. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre le temps parfois, mais c’est aussi en faisant qu’on trouve ses vérités, non ?
Propos recueillis par Franck Talluto